La Commission de la santé mentale du Canada rapporte qu’un Canadien sur cinq aura un problème de santé mentale dans une année donnée. Nous connaissons souvent beaucoup les maladies physiques, mais nous tendons à avoir moins de connaissances sur la santé mentale ou les problèmes liés à l’usage de substances Ce manque de compréhension entraîne de la peur et des attitudes négatives envers les personnes qui vivent avec ces problèmes. Cela empêche les personnes de demander de l’aide pour elles-mêmes et d’apporter un soutien approprié aux personnes qui les entourent.
Le Canada, comme tous les pays industrialisés, a une population vieillissante. Au 1er juillet 2015, il y avait plus de personnes âgées de 65 ans ou plus au Canada que d’enfants de moins de 10 ans. D’ici à 2030, près d’un Canadien sur quatre fera partie des aînés.
Étant donné que l’Organisation mondiale de la santé définit la santé comme ne consistant « pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité, mais plutôt comme un état de complet bien-être physique, mental et social », il est important de reconnaître qu’à mesure qu’une personne vieillit, sa santé physique, mentale et sociale changera. Ces trois dimensions de la santé dépendent les unes des autres, et peuvent s’affecter, en positif comme en négatif.
En reconnaissant le déclin du bien-être mental, ou la crise de santé mentale, qu’un aîné peut connaître, et en appliquant des premiers soins en santé mentale, il peut être possible de réduire les blessures et de soutenir son rétablissement, sa résilience et l’amélioration de sa qualité de vie.